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Bernard Abchiche
Auteur

À propos de l'auteur

Mon histoire

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Tour à tour, organisateur de spectacles, journaliste, chef d'entreprise, travailleur social, informaticien, formateur en insertion professionnelle, je suis aujourd'hui co-auteur d'ouvrages aux éditions Foucher/Hatier et enseignant dans un institut de formation pour la préparation aux concours médico-sociaux.
Ma passion pour l'écriture n'est pas récente, et un grand nombre de textes rédigés au fil des années s'accumulaient sans être soumis au jugement des lecteurs.
Avec La Reine blanche, la première partie d'un roman intitulé Les lieux-clos c'est maintenant chose faite. Ensuite, j'ai publié fin 2019 une nouvelle intitulée La plante verte.
La seconde partie des lieux clos vient de paraître aux éditions du Lys Bleu.

La troisème partie est prévue courant 2024

Dernières parutions

La Plante Verte

31 Octobre 2019

Belle surprise en ouvrant la lettre qui m’avait été expédiée de San Francisco. Au fond de l'enveloppe, une petite graine marron clair accompagnée d’une feuille de papier sur laquelle étaient écrits ces simples mots :"Pour toi, de la part d'Ahiga en souvenir de notre rencontre. Soignes-là bien...

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Les lieux clos
1ère partie

septembre 2022

Quelque part aux environ de Paris se dissimule "le pays des châteaux." Ses jeunes habitants n'ont pas choisi d'y vivre et ils s'attachent à le faire savoir à leur manière. La confrontation des enfants à la dure réalité du monde des adultes forgera sans nul doute leur personnalité de demain…

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« J'ai assisté à un spectacle fabuleux, sans faire de romantisme échevelé. A la surface de l'étang, on voyait des émanations floconneuses. Le château de la reine Blanche flottait sur un lit de ouate. Comment voulez-vous que nos ancêtres n'aient pas vu toutes sortes de fantômes dans une ambiance aussi irréelle ? »

Roger Béchet

Les lieux clos (2ème partie)
Extrait

Journal de Sylvain

 

La machine judiciaire et l’administration pénitentiaire se distinguent par leurs procédés.

L’une décide et l’autre exécute.

L’administration pénitentiaire est aveugle. Pour réprimer, punir, corriger, brimer, elle utilise des moyens classiques : déshumanisation de l’individu en lui ôtant toute identité. Elle écrase, elle broie et elle vide l’homme de sa substance. Elle décide pour lui. Il faut lui faire entièrement confiance, l’écouter, lui obéir aveuglément et tout se passera bien.

Curieusement, elle est sécurisante au point de vous faire oublier vos soucis. Il ne faut plus penser au monde extérieur. Dormez, dormez. « Je le veux », dit-elle…

Mais le détenu, lui, n’est pas censé savoir cela. Il s’insurge, il se révolte contre ce qu’il ressent comme une atteinte profonde à sa personnalité. Plus il est jeune, et plus le refus se manifestera de manière violente.

À dix-huit ans, je me sentais meurtri jusqu’au fond de ma chair par les nécessités de la discipline.

La souffrance ne se mesure pas, elle se subit, s’entasse et puis un jour se libère. Violemment.

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