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  • Photo du rédacteurBernard Abchiche

C’est la faute aux grévistes

Tout se complique. Grève de la SNCF, Facs bloquées, ZAD délogée, Syrie bombardée, Testament de Johnny contesté, Macron télévisé… Aujourd’hui, il faut absolument avoir une opinion sur tout ces sujets. Chacun y va de son « émoticône » content, pas content, triste, en colère etc… C’est la démocratie, on peut exprimer son opinion sans risquer de se retrouver en taule ou pire encore. Donner la parole au peuple, c’est bien, mais lorsque le « peuple » s’exprime, j’ai un peu de mal… Exemple : Hier, à la patinoire d’une station de ski renommée, le petit jeune à qui nous faisons remarquer qu’il y a peu de monde nous répond : Ben oui, c’est à cause des grévistes de la SNCF !

Et de nous donner son point de vue : Des privilégiés qui gagnent 1700 euros par mois, qui sont payés pendant les grèves alors que les smicards qui subissent la grève vont perdre de l’argent à cause d’eux. Ensuite, le couplet sur les fonctionnaires qui, comme les enseignants bénéficient de 6 semaines de vacances et en branlent pas une le reste de l’année….

Sur l’absence de touristes, il a sans aucun doute raison, mais ce qui m’inquiète, c’est cette manie qu’ont les français à chercher (et trouver) les boucs émissaires que le pouvoir en place leur sert sur un plateau. Lorsque tu as des emmerdes, c’est toujours la faute à « l’autre », toi, tu es blanc bleu, tu es victime et ça te permet d’accepter toutes les décisions de nature à défendre tes « intérêts » car ceux des autres, tu n’en a strictement rien à foutre…

Par le passé, et à la veille des grands bouleversements sociétaux, révolutions, guerres, c’est les mêmes mécanismes qui ont permis leurs réalisations. Trop tard pour réfléchir, fallait y penser avant !




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