Rien ne va plus, et les jeux ne sont pas fait. Les grévistes et les manifestants du 19 mars en sont pour leur frais ! Macache, Bézef ! Fillon l'a dit le soir même, Plus de sous dans les caisses de l'Etat. Un plan de "relance" de 26 milliard d'euros à été annoncé précédemment alors soyez patients et attendez qu'il produise ses effets...
Dans l'intervalle, les fermetures d'usine, les plans sociaux, les licenciements annoncés par des entreprises qui, pour certaines, déclarent des bénéfices substantiels annoncent des lendemains difficiles pour ceux qui en seront les victimes.
Surréaliste ? Pas tant que çà.
Les arguments avancés pour justifier ces "mises à mort sociales" sont toujours les mêmes : En bon gestionnaires que nous sommes, nous sacrifions une partie des salariés afin de sauvegarder l'emploi de ceux qui restent...
Ben voyons...
Autre argument entendu : Les entreprises (petites, moyennes ou grandes) ne peuvent augmenter les salaires de leurs personnels car ils seraient contraints de mettre la clef sous le paillasson.
Ah les pauvres, ah les miséreux !!!! Ce qu'ils oublient de dire, c'est que pendant toutes les années où les affaires étaient bonnes, et que les salaires étaient bas, les bénéfices engrangés se sont transformés en richesses personnelles genre biens immobiliers, résidences secondaires, placements en tout genre et j'en passe ! Tout cela en tout légalité bien entendu.
Alors la crise venue les commandes se font rares et bien entendu "l'entreprise" se cassera la gueule si elle était obligée d'augmenter les salaires !!!
Autre argument entendu : Oui mais tu comprends, le mec (le patron) il a bossé dur pour mériter tout çà. Je n'en doute pas une seconde, mais ses ouvriers ils ont pas bossés dur eux aussi ? Seulement voilà, ils ne sont pas patrons eux...
Quand aux dirigeants de banques où d'entreprise "sauvés" par des fonds publics qui s'accordent généreusement des stock-options et autres bonus de montants à donner le tournis aux smicards, qu'ils ne viennent pas pleurer si tout cela vient un beau jour leur péter dans la gueule !!!
Le capitalisme sauvage et la mondialisation du profit semblent avoir atteint leurs limites, nos dirigeants actuels prétendent pouvoir y mettre bon ordre. C'est un peu comme si l'accusé était en même temps président du tribunal...
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